Le 7 novembre 2023, Adobe tenait à Paris son événement dédié à l’expérience client et a longuement abordé la question de l’intelligence artificielle générative. Près d’un an après l’enthousiasme suscité par le lancement de ChatGPT, l’heure est au bilan ! Comment tirer parti de ces nouvelles technologies dans un cadre professionnel ? Les conférences d’Adobe Experience Maker ont apporté plusieurs éléments de réponse.
Adobe avait privatisé la prestigieuse Fondation Louis Vuitton pour l'événement. Toutes les photos sont à retrouver ici !
En quoi cela concerne-t-il mon entreprise ?
Lors des conférences, un chiffre marquant a été partagé : 68% des salariés qui utilisent ChatGPT en entreprise ne l’ont pas dit à leur management (1). Ce chiffre démontre le risque d’une utilisation sauvage et non maîtrisée de l’outil, par exemple sur les aspects de propriété intellectuelle ou sur la qualité de l’information.
La plupart des professionnels reconnaissent une force de l’IA générative dans des gains de productivité. La mise en ligne de ChatGPT a rendu l’IA générative accessible au grand public et a montré toute la puissance de la technologie. De nombreuses tâches à faible valeur ajoutée peuvent être grandement accélérées voire traitées en totalité par l’IA.
Mais son utilisation excessive pose des questions, comme celle de la perte d’une certaine forme d’originalité dans les contenus.
Comment déployer l'IA générative en entreprise ?
Le sujet de l’IA générative est techniquement complexe et en évolution rapide. Luc Barnaud, Chief Data Officer du groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Epargne, deuxième acteur bancaire Français) recommande donc de “se focaliser sur des cas d’usage, pour éviter de se perdre dans la technologie”. On pourra mettre en place un groupe de travail pluridisciplinaire pour mobiliser les différentes expertises, et confronter les besoins métier à un regard technique sur les capacités de l’IA. Rester focalisé sur les cas d’usage permettra d’éviter de perdre du temps sur de l’exploration de solutions techniques qui n’ont pas d’applications directes dans votre métier.
Luc Barnaud propose ensuite de prévoir une étape de formation des collaborateurs à ces nouveaux outils. Et selon la complexité de l’organisation, il est possible d’envisager la mise en place de relais qui vont tester, valider les outils, et relayer les bonnes pratiques auprès des collaborateurs.
Comment éviter les dérives ?
Violette Chomier, Chief Data Officer du groupe Les Echos-Le Parisien, a mis en place une charte sur l'utilisation de l'IA qui décrit les usages recommandés et prohibés de l’IA dans l’entreprise, ainsi que des pratiques visant à une utilisation éthique de la technologie.
La charte aborde par exemple la notion de transparence, pour que le client (dans le cas présent, le lecteur) sache qu’un contenu est issu d’une IA. Et également de pratiques de contrôle pour garantir que l’usage d’un contenu provenant d’une IA a bien été approuvé au préalable par les personnes qualifiées sur le sujet traité.
Pour aller plus loin
Chez Smile, nous sommes convaincus du potentiel de transformation de cette nouvelle technologie, et nous vous proposons un accompagnement via notre Business Unit dédiée.
Notre équipe est prête à vous accompagner sur du conseil, choix d’architecture, ingénierie des données, et au déploiement de solutions IA génératives dans votre infrastructure.
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(1) Source : Fishbowl, Janvier 2023
