NoCode Summit 2024 à Station F : 1 000+ passionnés, 50+ experts, 30+ workshops. Automatisation, tendances No Code et intégration d'outils en entreprise !
Le NoCode Summit s'est tenu à Station F, le plus grand campus de startups au monde à Paris. Cet événement a réuni la communauté No Code française et internationale (pour la première fois) pour deux journées d'échanges et d'apprentissage. Je suis intervenu lors de la seconde journée, avec un panel pour conclure l'événement.
Points clés de l'événement
- 1 000+ passionnés du No Code
- 50+ speakers et experts internationaux
- 30+ workshops et sessions pratiques
- Démonstrations des derniers outils No Code
- Networking entre entrepreneurs, développeurs et professionnels
Thématiques phares
- Automatisation des processus métier
- Création d'applications sans code
- Intégration d'outils No Code dans l'entreprise
- Bonnes pratiques et retours d'expérience
- Tendances et futur du mouvement No Code
Pour Smile
Nous avons participé grâce aux sollicitations de Numeum (syndicat/ organisation professionnelle de l'écosystème numérique en France). En tant que sponsor, ils nous ont invités à l’une de leurs conférences, consolidant nos relations.
Ce type de salon présente un intérêt limité pour Smile, car il est destiné aux éditeurs de solutions, tandis que nous sommes intégrateurs. Cependant, y assister est bénéfique pour comprendre les tendances du secteur et évaluer notre positionnement dans la chaîne de valeur.
Vue d'ensemble du marché No Code
État actuel du marché en France et en Europe
Le marché du no code / low code croît rapidement en France et en Europe, grâce à la pénurie de développeurs, la transformation digitale accélérée et la démocratisation des outils de développement. Des acteurs comme Bubble, Webflow et Airtable se renforcent en Europe, tandis que des solutions locales comme Bravo Studio ou AppSheet gagnent en popularité. Gartner prévoit que le marché européen du low code atteindra 45,5 milliards d'euros d'ici 2025, avec une croissance annuelle de plus de 20%. Les PME, ETI et grandes entreprises sont les plus demandeuses, cherchant à digitaliser rapidement leurs processus, ainsi que les grandes entreprises qui utilisent ces solutions pour leurs besoins départementaux spécifiques et le prototypage rapide d'applications.
Sur le salon
Les principaux acteurs et grands noms du No Code étaient présents :
L'absence notable était GlideApps, pour des raisons inconnues. Les autres grands acteurs américains étaient présents.
Tendances clés identifiées
Émergence de solutions open source
Les solutions open source s'imposent peu, principalement à cause d'un manque de visibilité. Des éditeurs avec des solutions propriétaires dominent le sommet, mais l'open source suscite un intérêt marqué. Cela s'explique par le besoin d'interopérabilité, une meilleure gestion des coûts (en échappant aux modèles de licence des éditeurs), et un moyen d'accroître la souveraineté numérique.
Adoption croissante par le secteur public
À ma surprise, de nombreux acteurs du secteur public étaient présents : le Centre national d'études spatiales (CNES), la direction des impôts et l'éducation, que j'ai rencontrés. Il y a un fort engouement pour permettre aux employés du secteur public de concevoir des solutions à leurs problématiques, en les habilitant et en les responsabilisant. Cela engendre toutefois de nombreux défis : l'intégration avec des systèmes centraux communs (comme le SSO, les bases de connaissances, etc.), et un besoin de souveraineté des solutions, des systèmes de stockage de données, de traitement, etc.
Focus sur la souveraineté numérique
Ce sujet est crucial pour de nombreuses personnes explorant des solutions, et aucun exposant ou éditeur n'a pu y répondre aujourd'hui. Il y a une opportunité pour les intégrateurs. Il s'agit d'identifier une ou deux solutions open source et de les intégrer dans des ensembles technologiques assurant une souveraineté numérique.
Maturité des solutions d’entreprise
Les solutions No Code pour les entreprises gagnent en maturité, avec des fonctionnalités avancées en sécurité, conformité et intégration. Les principaux éditeurs proposent des versions Enterprise avec SSO, gestion détaillée des droits d'accès et API robustes. Cette évolution répond aux besoins des grandes organisations en gouvernance et scalabilité. Les outils s'intègrent efficacement aux systèmes existants, facilitant leur adoption dans des environnements complexes. Cependant, le secteur public reste un marché difficile à pénétrer par les éditeurs.
Le no code/low code devient une compétence en termes d’employabilité
De plus en plus d'entreprises recherchent des professionnels maîtrisant les outils no code, ouvrant de nouvelles perspectives de carrière. Les formations et certifications se multiplient, et les écoles et universités intègrent ces technologies dans leurs cursus. Il existe même des agences fournissant du personnel qualifié en no code pour des tâches répétitives.
Cette tendance illustre l'évolution du marché du travail, où la capacité à développer rapidement des solutions numériques devient aussi cruciale que les compétences traditionnelles en programmation. Les "citizen developers" émergent comme une nouvelle catégorie de professionnels prisée.